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dimanche 29 octobre 2017

Je m’indigne,
Mais qui sont-ils pour choisir à ma place comment je dois et si je dois m’exprimer ou pas.
Exposer ma colère, mes peurs, mes douleurs, ma honte peut-être…
Vous épiloguez sur ce que je suis censée ressentir, comment je devrai réagir, ne pas réagir, parler, ne pas parler, dire, me taire, hurler pour enfin dénoncer… parfois même vous décidez aussi que je dois être enfin soulagée.
Je réagis comme je suis et chacun réagit comme il est.
Nous faisons, comme nous pouvons… certains plus facilement que d’autres, certains plus violemment que d’autres, certains plus rapidement que d’autres, certains en silence, d’autre en pleurant, en hurlant, en se faisant mal, en cherchant à se réparer, en abdiquant, en luttant…
Ce que j’ai vécu, comment je l’ai ressenti, comment je me suis construite, déconstruite, reconstruite m’appartient, à moi et moi seule… ça n’est ni comparable, ni graduable, ça n'est pas transmissible non plus, ni imaginable et quand bien même si  je pouvais ou savais vous le narrer détails après détails, vous ne pourrez jamais le ressentir, dans votre chaire, dans votre corps, dans votre âme comme moi je l’ai vécu ou ressenti…pour autant je ne détiens pas la vérité ni le monopole de ce qu’il faut dire, ressentir quand on a été…

Alors cessez vos spéculations, arrêter d’essayer d’imaginer, inutile de juger, de tout analyser… laissez se passer ce qui se passe, comme ça se passe…
Merci. 

mercredi 2 août 2017

Lumière, Ombre, Lueur, Amour...

Tu riais, beaucoup, petite brunette pleine d'imagination...
Tu inventais beaucoup, parlais beaucoup, tu chantais aussi...
J'ignore pourquoi la vie parfois me fait m'éloigner des personnes avec lesquelles je me sens bien...
Tu en faisais partie du haut de tes six sept ou huit années... peu importe... comme ta maman je n'aime pas les chiffres non plus.
J'ai ta joie de vivre qui résonne toujours en moi... je n'ai qu'à fermer les yeux pour la sentir vibrer...
Elle ne s'éteindra jamais.
Je n'ai pas eu le bonheur de te connaître jeune fille alors je continuerai à être garante de toi petite fille.
Ma mémoire a pris soin de te préserver dans un petit écrin tout au fond de moi et je garderai en moi à jamais ce petit bout de chemin de vie que nous avons partagé jadis ensemble toi et moi.

mercredi 21 septembre 2016

Non Boris...

Je suis une trop...
Trop mal...
Maman...
J'ai peur...
Je ne te comprends pas, bien sûr que je te devine, mais il faut avancer...
Toi aussi tu verras, ne t’inquiètes pas toi aussi tu l'auras, TA RÉSILIENCE...
Je ne comprends pas, j'ai mal, ma fille je vais... bien? je l'ignore, je ne ressens rien, à part peut-être ma RÉ...SI..STANCE...
Mais bravo, bravo, tu avances... j'avance... il faut... déviante...défiante... souffrante... mais je m'adapte...conciliante...

Je la ressens, sûrement, MA SURVIVANCE !

Je ne sais pas pourquoi...

Parfois je disparais et puis un jour, sursaut brutal, violent me relie à la réalité...
Parenthèse inexpliquée, non assumée, prolongée, étriquée.
Le lien m'étouffe, me coince, perte de connaissance, ivresse, soulagement, hurlement ...
J'aimerai être oubliée, invisible, transparente inexistante...
Le lien à la fois me soulage, me nourrit, me rend forte, invincible autant que vulnérable...
Incompréhensible...incomprise...
Je ne cherche plus, je reviens...


lundi 31 décembre 2012

Coule la vie...


Le saviez-vous, c’est pour l’oxygéner  et développer sa saveur que le thé est servi en hauteur, le verre recueille la  boisson chaude et désaltérante qui forme un petit halo de mousse à la surface.
Quand je regarde le liquide bouillant et doré s’échapper ainsi du bec de la théière, c’est mon enfance que je vois jaillir et défiler à grand flot. Ma mère renouvelle toujours l’opération plusieurs fois, pour le retourner m’expliquait-elle jadis. Aujourd'hui quand elle le fait, j’aimerai qu’elle ne s’arrête jamais. L’odeur qui se libère pénètre doucement mes narines et une vague de souvenirs me remonte à la surface. Je me rappelle alors les conversations ponctuées d’éclats de rire quand nous nous retrouvions en famille les dimanches après-midi, autours de cette tasse chaude. C’est mon père qui était le plus habile. Au moment de casser le jeûne, les soirs du Ramadan  il remplissait un à un les 9 verres avec une telle agilité. Au fur et à mesure qu’il servait il nous demandait : « Et toi, tu veux lequel ? ». Je choisissais toujours le grand bol pour prolonger ce moment. Et nous riions, nous parlions fort, et  la chaleur débordait de nos verres.
Il y a trop longtemps que je n’ai pas pris un thé en présence de mon père. Parfois ça me manque.
Je revis aussi les moments tristes et douloureux durant lesquels le thé nous rassemblait et nous apaisait les soirs de deuil. Les verres qui se vidaient nous remplissaient de réconfort. Ils devenaient alors un symbole, la fin de vie du défunt. Sa place était désormais occupée par son amer absence. Nous le pleurions et dans un bruit sourd, le thé s’enfonçait dans le verre qui recueillait à la fois notre chagrin.
Ce thé qui coule ponctue aussi les nuits de noce, en même temps que s’envole le voile de la mariée, pour l’emmener vers sa première nuit auprès de son époux. Ses yeux ne peuvent retenir ses larmes elle sait que ce soir elle quittera son foyer, son enfance pour devenir une femme. Au rythme des cris et des chants, une mère est fière d’avoir donné sa fille tandis qu'une autre s’inquiète de devoir se séparer  de son fils. Les fontaines de thé se déversent dans le brouhaha des invités, certains le trouvent trop chaud, d’autres pas assez fort.
Ce thé qui coule c’est aussi de riches et nombreux moments privilégies partagés entres amis. Chacunes des gorgées avalées me rappellent nos longues discussions nocturnes. La boisson chaude et sucrée nous tenait éveillée. La théière n’était pas assez grande et nos gestes hésitants et maladroits nous faisaient perdre souvent la moitié de son précieux contenu.  A cette époque je ne connaissais pas encore les bonnes proportions de thé et de feuilles de menthes, pour qu'il ait la même saveur que celui de mon enfance, mais au fil des heures qui passaient, la théière s’emplissait et se vidait aussi vite que se consumait la nuit, au gré de concours que nous improvisions pour savoir lequel d’entre nous le servait le mieux.
Comme il coule vite ce thé, si vite en même temps qu'il dévoile et emporte mes souvenirs. A mon tour aujourd'hui je perpétue cette tradition avec ma famille et me raconte de nouvelles histoires. Cet élixir qui n’a jamais la même couleur ni  jamais la même odeur  garde pourtant toujours son même gout. Parfois  plus ou moins fort, toujours fidèle à mes émotions, différentes à chacunes des dégustations. En même temps que je lève le bras, respectant  au mieux le rituel, je fais signe à ce passé, lui fait honneur. Et je vois dans le regard de mes filles cette même fascination qui jadis était mienne, et elles m’encouragent, « plus haut maman, vas y encore plus haut », les yeux rivés sur le filet je ne peux m’empêcher de me demander : « Que vont-elles gardés de cet instant magique ? »
Alors que la vitesse s’accélère au fur et à mesure que je lève le bras, et penche la main, j’essaie de le retenir. Je le retiens pour lui demander : « pas trop vite, ralentit, laisse moi en profiter maintenant que je sais le secret ». Que vont-elles retenir de notre thé, que celui de leur mamie est meilleur que le mien, ça elles me le disent déjà tout le temps, mais qu'elles le trouvent bon quand même… Peut-être à t’il déjà le gout de leur doux souvenirs de demain.

samedi 17 novembre 2012

Alors qu'est ce qui te prend...

Je lui avais dit un soir :
- " prends soins de mon coeur, il a déjà tant souffert"... mais au contraire il me l'a achevé un peu plus...

Alors je me suis dit c'est bon j'arrête, maintenant j'arrête!
Désormais je serai forte, je n'aimerai plus, je n'aimerai plus jamais personne ! 
C'est décidé, je ne tomberai plus JAMAIS amoureuse !
J'ai hurlé à mon coeur maintenant tu te tiens à carreaux, tu ne dois plus me laisser faire, ne plus te faire avoir espèce de coeur...
J'ai pleuré en une nuit toutes les larmes qu'il me restait de ma précédente rupture (en espérant que cette fois là il ne m'en en resterait plus une seule).
Ensuite, la nuit qui a suivi au lieu de dormir, je me suis suis entraînée à répondre NON. Je devais apprendre à mon coeur à dire NON!
A toutes éventuelles potentielles futures invitations ou autres propositions je devais à présent dire NON !
Rien qu'un verre ? sourire en coin : NON !
Un resto ? tête penchée : NON !
Un ciné ? avec clin d'oeil  : NON !
Un plan C...? servi d'une vodka : NON ! 
Tu veux être la femme de ma vie ? avec une belle bague : NON, NON, NON et NON ! 
( Je sais ça n'arrive pas souvent !).

Lorsque je me suis sentie prête, je pris la décision de nous traîner mon cœur et moi dans un nouveau bar... nouvelle moi, nouveau bar !

- Bonjour Madame vous buvez quoi ?
NNNNNN!!!! m’apprêtai-je à répondre...ah ouf ce n'est que le serveur.... pas mal du tout d'ailleurs... mais tout va bien, on ne s'excite pas, mon cœur et moi sommes forts à présent, nous ne nous jetons plus dans le piège de cette belle petite gueule aux lèvres si......je me ressaisis, commande fièrement, même pas la voix tremblante !

La soirée se déroule plutôt bien sauf que PERSONNE non PERSONNE ne m'interpelle, PERSONNE ne me regarde, PERSONNE ne me sourit ! à part peut-être le serveur.... il n'arrête pas de me regarder....

- Madame.... (le serveur)
- Oui ?
- Vous pouvez régler votre conso ?
- Vraiment tous les mêmes !

mercredi 31 octobre 2012

Un peu de shopping...


Je ne sais pas pourquoi il dit tout le temps que je dépense trop... c'est vrai quoi je n'ai que sept sacs à main, une petite douzaine de paires de chaussures, entre quinze et vingt pantalons, une dizaine de robes, autant de jupes, à peu prés trente dessus coordonnés aux jupes et pantalons, huit manteaux, treize écharpes, quarante culottes et vingts-cinq soutiens gorge, trop de paires de chaussettes pour les compter,mais aucun non pas un seul pyjama ! 

Je ne comprend, non vraiment je ne comprend pas pourquoi il dit tout le temps que je dépense trop !

Un peu de shopping ?